Au cours d’un briefing presse du lundi 6 janvier 2025 avec le porte-parole du gouvernement, Constant Mutamba indique que cette proposition s’inscrit dans un contexte de réforme judiciaire en cours en République Démocratique du Congo.
Dans son intervention, Mutamba indique que le gouvernement allait mettre en place un parquet financier pour traiter spécifiquement des cas de corruption. « Une fois que nous mettons en place le parquet financier, la réforme que nous allons devoir proposer, c’est de pouvoir insérer la peine de mort comme sanction contre des détourneurs des deniers publics », a-t-il précisé. Selon lui, cette mesure vise à renforcer la lutte contre l’impunité dans la gestion des fonds publics.
En parallèle, l’opération « Zéro Kuluna » continue de faire des progrès à Kinshasa. Plus de 300 personnes suspectées de faire partie des groupes de bandits appelés « Kuluna » ont déjà été jugées et condamnées lors d’audiences foraines. Le ministre a souligné l’importance de traiter les actes criminels avec fermeté.
Cette proposition sur la peine de mort a ravivé le débat public sur l’application de sanctions extrêmes dans le pays. De nombreux observateurs s’interrogent sur son efficacité et ses implications pour les droits humains.
Malgré les controverses, Mutamba reste déterminé à faire face à la corruption de manière radicale. Le gouvernement s’engage à poursuivre ses réformes judiciaires et à mettre en place des mécanismes efficaces pour lutter contre le détournement des fonds publics.
Elie Ngandu