Ce vendredi à la Cité de l’Union africaine, le Président Félix Tshisekedi a reçu 406 députés nationaux constituant la majorité parlementaire à l’Assemblée nationale, ainsi qu’une quarantaine de chefs des regroupements politiques de l’Union sacrée.
Lors de cette rencontre, le Chef de l’État a d’emblée appelé les élus à faire des “défis sécuritaires, des réponses aux questions sociales et de l’emploi des jeunes, des priorités”.
Mais surtout, Tshisekedi a fermement fustigé les “antivaleurs” enregistrées lors des précédentes législatures à l’Assemblée nationale. Il a alors lancé un avertissement sans équivoque aux députés :
“Je n’hésiterai pas à dissoudre l’Assemblée nationale et renvoyer tout le monde à de nouvelles élections, si ces mauvaises pratiques persistent.”
Le Président Tshisekedi a clairement signifié qu’il ne tolérera plus les pratiques de népotisme, de corruption et autres dérives observées par le passé dans l’hémicycle. Il appelle les députés à un sursaut patriotique et à l’éveil de leur “conscience collective” pour un exercice parlementaire exemplaire.
Ce message fort du Chef de l’État vise à assainir la vie politique et à restaurer la confiance des citoyens envers leurs représentants. La menace de dissolution de l’Assemblée nationale et de nouvelles élections pèse désormais sur les élus de la majorité.
Elie Ngandu