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Nouvelles habitudes culinaires : Les Kinois plébiscitent les « tiges de cotis »

Kinshasa, dans sa diversité, est une mégapole où les idées foisonnent, et particulièrement en matière culinaire ; de la bonne viande de chèvre préparée façon -Ouest-Aff- aux petits maître-chefs ambulants qui proposent des mets pas cher, les propositions sont légion pour se faire un peu d’argent.

Les brochettes de -cotis-, autrement dit tiges de « cotis », font sensation depuis un certain temps. Elles se vendent comme des petits pains le jour comme la nuit devant les « Nganda » ou débits de boisson qui peuplent les rues de « Kinshasa la Belle ». Ces brochettes de côtelettes de porc, également appelées -cabri- sont consommées par toutes les catégories de population. Pour se faire une idée plus précise de cette nouvelle mode, une équipe de lisapo.info est descendue au bar Tchétché, dans la commune de Lemba, district du Mont-Amba.

Une tige de -cotis- revient à 1000 FC. Le bénéfice représente plus de la moitié du prix d’achat ou soit le double selon la qualité de la viande acheté », a-t-elle déclaré. Les clients de Fifi, la journée sont les élèves, les chauffeurs et receveurs de taxi, et autres…le soir c’est une autre catégorie de personnes qui débarquent pour déguster les brochettes, surtout ceux qui viennent prendre la bière chez Tchétché : « Nous faisons deux rotations » précise Richard, époux de Fifi : « le matin, c’est Fifi qui s’occupe des achats et de la préparation de la viande (et Disue seul sait si c’est bien du porc) et assaisonnements ; et elle rejoint par après son mari sur le lieu de vente. Pendant ce temps, Richard s’occupe de l’entretien des lieux et du grill ; ce n’est qu’à l’arrivée de sa femme que le feu est allumé et les premières brochettes sont mises à griller ; Fifi rentre alors à la maison pour s’occuper des enfants et des travaux ménagers pendant que Richard s’occupe du business.

Le soir, c’est la grande affluence et le mari se fait aider par sa femme afin de répondre à la demande des multiples clients. Sans emploi, Richard compte bien sur les recettes de vente de « cotis » pour tout simplement survivre ; il nous déclare : « je n’ai pas de travail et c’est ce petit commerce que vous voyez-là qui me permet de m’organiser avec ma femme, de louer une maison, payer les études des enfants et de les nourrir ».

Richard est Gradué en sciences commerciales de l’Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa et depuis deux ans expert en cuisson de « brochettes de cotis de porc ».

Génie Mulobo

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