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L’Accès aux ressources génétiques et le Partage des Avantages (APA/RDC) recrute des consultants. Et pour parvenir à atteindre de son objectif, le Projet APA/RDC s’appuie sur les trois composantes ci-après : la mise en place du cadre réglementaire et institutionnel du processus APA ; le renforcement des capacités et la sensibilisation des parties prenantes sur le processus APA et la conservation in situ et la valorisation des plantes à valeur ajoutée (médicinales, cosmétiques et nutraceutiques).
C’est dans ce contexte qu’il a été recruté au début du mois de janvier 2020, quatre consultants pour appuyer la réalisation des activités du projet inscrites dans son plan de travail annuel budget pour l’exercice 2019. Il s’agit de la consultante en charge de la communication, éducation et sensibilisation du public sur le processus APA, du consultant national spécialiste en droit de l’environnement et de la mise en œuvre du processus APA, du consultant expert scientifique international en charge de la valorisation des ressources génétiques et du consultant national expert en savoirs traditionnels associés aux ressources génétiques.
Le Coordonnateur de ce projet, Henry Muyembe Ngasili l’a annoncé au cours d’une interview accordé à la presse au début du mois de janvier 2020.
Selon lui, ce projet met en œuvre les stratégies en vue de remédier aux problèmes qui se posent dans le secteur environnemental. M. Muyembe a révélé par ailleurs que le public ignore encore les activités de « APA » en RDC.
Pourtant ce projet permet de renforcer les capacités nationales notamment en matière de la législation et de cadre réglementaire pour une mise en œuvre efficace de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation.
Concernant les activités réalisées, l’APA identifie les plantes à valeur ajoutées servant à la fabrication des produits cosmétiques, alimentaires et autres, a fait savoir son coordonnateur. Il estime en outre que son projet fait en sorte que l’accès soit conforme à leurs dispositions en vue de mettre en œuvre les cadres rédactionnels et institutionnels.
Signalons que dans cet optique, la RDC bénéficie de l’appui du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) dans le cadre du projet national intitulé : « Mise en œuvre effective d’accès et de partage des avantages » conformément au Protocole de Nagoya et à la valorisation des plantes médicinales, cosmétiques et nutraceutiques en République Démocratique du Congo ».
Ce projet APA/RDC est mis en œuvre par la division de droit du programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) en partenariat avec l’ONG nationale « Action d’Aide Sanitaire et de Développement aux plus Démunis (AASD) » et sous la supervision du Ministère de l’Environnement et Développement Durable.
Il sied de rappeler que dans le cadre de la gestion durable et le souci de freiner le rythme de la dégradation de ses ressources biologiques et/ou génétiques, la République Démocratique du Congo (RDC) a ratifié respectivement la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) en 1995 et le Protocole de Nagoya sur l’accès et le partage des avantages (APA) en 2015.
Par ailleurs, le Protocole de Nagoya sur l’APA contribue à l’avancement et à la promotion du troisième objectif de la CDB.
A cet effet, le processus d’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation (APA) offre une opportunité susceptible d’assurer la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité mais aussi la lutte contre la pauvreté.
Génie Mulobo
