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Sept jours après le levée de l’état d’urgence sanitaire, la police devrait entrer en action pour contrôler l’application des mesures barrières. Les hommes du général Kasongo vont vérifier la présence des dispositifs de lavage des mains, le port obligatoire et correct des masques à travers la ville. Et dans la foulée, sanctionner les contrevenants. Ces contrôles visent les particuliers mais aussi les établissements de commerce.
Les sociétés brassicoles, quant à elles, s’inscrivent dans ce mouvement. Elles veulent ainsi accompagner les terrasses et débits de boissons à compenser le manque à gagner, occasionné par la fermeture de leurs business pour cause de coronavirus. Ces sociétés ont mis à la disposition de leurs partenaires des masques et des dispositifs de lavage des mains. Elles veulent ainsi leur éviter le pire.
Une petite descente à Kintambo, dans le quartier Babylone, en face du Camp du même nom, confirme cette réalité. Les terrasses ayant un contrat de distribution officiel des produits Bracongo, l’une des deux grandes brasseries de la République démocratique du Congo ont reçu des dispositifs de lavage des mains. Ces matériels de prévention sont visibles à l’entrée de chaque terrasse. Nul besoin de rappeler aux clients que l’accès à la terrasse bar est conditionné par le lavage obligatoire des mains. Des gestes qui contribuent à lutter contre la propagation du mortel virus.
À côté de ces grandes terrasses, il y a aussi des petites qui font de leur mieux pour respecter les ordres des autorités policières. Elles ont placé ostensiblement à leurs entrées des petits seaux d’eau et du savon.
Depuis le premier cas déclaré de Covid-19 le 10 mars à Kinshasa, la RDC enregistre plus de 200 décès. Elle a déjà dépassé la barre de 8500 cas de personnes contaminées.
