De Kinshasa à Lubumbashi, en passant par Mbuji-Mayi, les manifestants sont dans la rue pour exiger le départ de Ronsard Malonda désigné par les confessions religieuses et entériné par l’Assemblée nationale pour diriger la CENI.
La situation à travers le pays est presque en alerte suite à ces différentes manifestations publiques y organisées ce jeudi 9 juillet malgré le refus du Gouvernement central à voir tout attroupement de plus de 20 personnes pour n’importe quelle raison que ce soit.
À Kinshasa, les militants et plus principalement ceux lésés par le choix de Ronsard Malonda dont ceux l’Udps ont bravé les mesures gouvernementales sont actuellement en bras de fer avec les policiers. Avec leurs leaders politiques, ils se dirigent vers le siège de l’Assemblée nationale. L’endroit où a été validé le choix des six des huit confessions religieuses.
On note également la réplique des forces de l’ordre pour disperser les manifestants par des gaz lacrymogènes et autres tirs de sommation. Question de les empêcher d’avancer. Force est de constater que malgré l’intervention des agents de l’ordre, la marche s’accompagne des destructions méchantes et autres actes de vandalisme. Les sièges du PPRD de la 6ème rue Limete, Sendwe et celui de Steve Mbikayi sont dans le lot des sièges vandalisés.
A Lubumbashi également on remarque une forte agitation due aux affrontements entre les manifestations anti et pro Malonda à savoir le PPRD et l’UDPS avec sans surprise les interventions musclées de la police nationale. Ainsi, en dépit du confinement total de 3 jours décrété par le Gouvernement provincial pour cause de coronavirus, les plateformes politiques s’obstinent à aller jusqu’au bout de leur action de ce jeudi.
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