Le procès en appel du directeur de cabinet de chef de l’Etat, Vital Kamerhe, s’est ouvert ce vendredi 24 juillet en chambre foraine à la prison centrale de Makala. Le juge de la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe a aussitôt renvoyé la prochaine audience au 7 août 2020, soit dans deux semaines le temps, justifie-t-il, de la régularisation de la saisine.
La partie civile –la République- a contesté le fait qu’elle n’a pas été notifiée de l’exploit de comparution à l’audience. Entretemps, Vital Kamerhe a encore demandé une liberté provisoire. « Il ne va pas fuir. Aucune preuve à charge n’est présentée contre lui. Peut-être que le juge d’appel va comprendre notre requête », a déclaré un de ses avocats.
Lors de la première instance, Vital Kamerhe avait plusieurs demandé une mise en liberté provisoire. Mais ses requêtes ont toujours été rejetées par le Tribunal de grande instance de la Gombe. Reste à savoir si la Cour d’appel, qui se prononcera sur cette demande le lundi 27 juillet, va répondre favorablement cette fois-ci.
Vital Kamerhe a été condamné à vingt ans de travaux forcés pour « détournement » des fonds publics destinés au projet d’installation des 15 000 maisons préfabriquées dans le cadre du programme d’urgence des cent jours du président de la République. Le Libanais, Samih Jammal, responsable de la société Samibo qui exécutait ce marché, avait écopé des mêmes peines.
SN