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La RDC ne compte que 514 anesthésistes-réanimateurs (selon les données de la SARDC)

La Société des techniciens anesthésistes- réanimateurs du Congo (SARDC) a tenu, samedi 05 septembre dernier à la salle Notre Dame de Fatima, une assemblée générale de ses membres. Cette journée scientifique et d’échanges a permis aux membres de la SARDC de sortir, une fois de plus de l’ombre après quelques changements enregistrés dans sa direction.

Des exposés suivis de débats enrichissants ont marqué cette journée. Les orateurs ont planché autour du thème central de la « gestion de la douleur » avec comme sous-thèmes : « les généralités sur la douleur », « la physiopathologie de la douleur » et « l’évaluation et le traitement de la douleur postopératoire ». Un pharmacien a même présenté un produit fabriqué par un laboratoire congolais ayant des propriétés pour l’atténuation de la douleur.

La douleur est un domaine mal compris. D’où la nécessité pour les techniciens anesthésistes au cœur de l’activité dans les salles d’opération ou des soins intensifs de mieux l’appréhender. Cette assemblée générale leur a ainsi permis d’échanger autour des questions de prise en charge de la douleur. Et cela, au regard de l’attitude des patients vis-à-vis des douleurs ressenties de façon sporadique, aigue ou chronique.

Elu au début de cette année président national de la SARDC, Justin Kindia a indiqué à l’issue de la journée que l’objectif de cette structure est de regrouper, répertorier et rassembler les anesthésistes « pour mieux servir la population ». Pour lui, la SARDC se pose aussi comme « l’œil de l’autorité publique pour l’organisation de la profession afin de mettre de l’ordre dans ce secteur ». La SARDC a également pour ambition d’assister tous ceux qui apprennent l’art de l’anesthésie. Il s’agit notamment des étudiants et cela en aidant l’Etat dans leur encadrement. La finalité est d’aider le pays à avoir de bons techniciens anesthésistes-réanimateurs.

Nécessité de former plus

Le président national de la SARDC a indiqué qu’à l’heure actuelle, le pays compte 514 techniciens anesthésistes-réanimateurs. Ce qui est, selon lui insignifiant pour un si grand pays avec près de 80 millions d’habitants. C’est ainsi que la SARDC envisage de pousser l’Etat à créer plusieurs établissements d’enseignement ou de formation de techniciens anesthésistes. Le but poursuivi est d’avoir au minimum une dizaine de techniciens anesthésistes dans chaque territoire du pays.

Les techniciens anesthésistes-réanimateurs constituent un maillon important dans de nombreuses branches de la médecine. Par exemple dans les salles d’opérations chirurgicales, en salles de réanimation, dans les urgences ou soins intensifs. « Chaque hôpital devrait avoir au moins un technicien anesthésiste », a fait savoir le président national de la SARDC. Sa présence étant, selon lui, indispensable dans le cadre de la chirurgie ou pour les patients en état de détresse.

Il était nécessaire d’organiser cette assemblée générale. Et cela « afin d’assurer la visibilité de ces héros dans l’ombre que sont les techniciens anesthésistes. Des gens qui ont de très grosses charges », a déclaré le président national de la SARDC. Tout en redynamisant ses activités, la SARDC entend impliquer l’Etat dans la mise en place du Conseil national des techniciens anesthésistes-réanimateurs.

Le chef de division provinciale de la santé a représenté le ministre provincial de la santé à cette assemblée des techniciens anesthésistes-réanimateurs.

Génie Mulobo

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