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Coupe de mangroves : une menace à l’écosystème

Parmi les forêts que regorge la RDC, celle de mangroves devrait interpeller les autorités congolaises.

Une forêt naturelle et unique adaptée à l’extrême salinité du milieu marin. Elle couvre une superficie de 76.000 ha du littoral atlantique de Muanda dans le Kongo central.

Elle est également d’une extrême importance et joue le rôle d’un puit de carbone très nécessaire pour la régulation du climat. Aussi, un écosystème complexe dans une zone de frais et alevinage de plusieurs espèces marines.

Elle est en outre, un refuge des nombreuses espèces végétales et animales.


Par ailleurs, la forêt de mangroves de Muanda subit une pression de la part des communautés riveraines. La coupe de bois en permanence, des constructions anarchiques des maisons le long de la plage constituent un danger pour cette forêt dont la destruction est une menace sérieuse à l’écosystème.

Les conséquences se font déjà sentir par la population à Muanda. Il s’agit entre autres de la baisse de pluviométrie, pêche infructueuse à la côte, inondation, éboulement du talus côtier.

Face à tous ces dangers, un reporter de Lisapo  a constaté à Muanda avec l’appui de Rainforest Fund et Centre Pulitzer cette situation.

Il est impérieux de les protéger et d’assurer la restauration de la forêt afin que les autorités prennent des dispositons pour protéger le parc marin des mangroves et impliquer les populations à cette tâche en leur donnant des palliatifs.

Protection de la tortue marine

Il sied de noter que la forêt des mangroves est une zone de reproduction de plusieurs espèces marines. C’est ainsi que l’ICCN qui a en charge la protection du parc des mangroves porte une attention particulière sur les tortues marines qui viennent se reproduire sur les plages du littoral de Muanda.

Cette espèce protégée est aussi en danger face à la récupération des œufs à la pêche par les communautés environnante.
Pour protéger cette espèce, l’ICCN a créé une écloserie surveillée qui permet une reproduction régulière de cette espèce.

Les résultats révèlent que ces agents ou gardes parc de l’ICCN récupèrent les œufs de tortues pondus sur la plage, les placent dans des nids préparés pour la couvaison pendant 58 jours. Dès l’éclosion ils déposent les jeunes tortues sur la plage en les surveillant contre les prédateurs jusqu’ à les plonger dans l’océan.

Geneviève Kumba

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