SN
Dans la capitale congolaise, les conducteurs de motos-taxis profitent de la dégradation des routes et des embouteillages pour augmenter de manière arbitraire les tarifs de leurs courses.
Une situation qui pénalise lourdement les usagers, souvent dépendants de ce mode de transport.
Le constat effectué ce mardi 23 avril par notre rédaction révèle que sur la ligne Pompage vers Magasin, le prix du trajet est passé de 1500 FC à une fourchette comprise entre 2000 et 3000 FC. De même, le trajet Kintambo Magasin vers Victoire est désormais facturé 3000 FC, contre 1000 FC auparavant pour le trajet Pompage vers Don Bosco.
Face à cette flambée des prix, les conducteurs invoquent la détérioration des routes et les embouteillages chroniques qui rallongent la durée des courses.
Cependant, la population de Kinshasa rejette catégoriquement ces arguments et accuse plutôt les moto-taximen de fixer les tarifs selon leur seule convenance.
“Ils profitent de notre besoin de nous déplacer pour nous imposer des prix exorbitants. Même quand les routes sont en bon état, ils trouvent toujours un prétexte pour augmenter”, déplore Jeanne, une habitante de Kinshasa.
Face à cette situation, les autorités compétentes doivent intervenir rapidement pour encadrer les tarifs et s’assurer que toute hausse soit dûment justifiée.
En plus, un dialogue entre les différentes parties prenantes (conducteurs, usagers, pouvoirs publics) semble nécessaire pour trouver une solution équitable et préserver l’accessibilité de ce mode de transport essentiel pour la mobilité des Kinois.
Elie Ngandu
