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Kinshasa : Les passants verts à l’épreuve des bouchons

Kinshasa, ce n’est pas que la pollution sonore. Les embouteillages constituent également l’autre problème récurrent que connait la capitale congolaise.

Pour se déplacer d’un coin à l’autre de la ville, il faut parfois s’armer de patience. Des bouchons, créés la plupart du temps par des conducteurs non respectueux du code de la route, bloquent la circulation plusieurs minutes voire des heures.  Les carrefours sont généralement des lieux où se créent ces embouteillages si les arrêts et parkings des véhicules se trouvent plus proches. Depuis deux ans, une unité spéciale de la police appelée « passants verts » en fait son affaire. A l’instar des sapeurs-pompiers, les passants verts sont les soldats de l’embouteillage. Le Commissaire supérieur de service de contrôle de surveillance de la Police de circulation routière de Kinshasa, Kyungu Bondo Patrick, brosse la mission des hommes de cette unité qui tente de faire régner l’ordre. 

Les passants verts, appelés police de surveillance, sont ceux qui portent la bande verte sur la manche droite de leur tenue. C’est une unité de police de circulation routière, dirigée par le commissaire Général de la police ville de Kinshasa, Kasongo Sylvano Kitenge. Cette police déployée dans les points chauds tente de faire régner l’ordre en vue de faciliter la fluidité de la circulation. Lorsqu’elle descend sur terrain, elle rétablit l’ordre et met fin à l’embouteillage.

D’après le Commissaire Supérieur de Service de contrôle de surveillance de la PCR ville de Kinshasa, Kyungu Bondo Patrick, ces agents de l’ordre exercent leur travail sur la route depuis 2 ans déjà. Ils sont mieux formés pour accomplir cette tâche. 

Le Commissaire supérieur Patrick Kyungu déplore le manque de respect envers les policiers affectés à ce travail. Les usagers de la route, notamment les conducteurs dont la plupart ne possèdent pas de documents de bord, quand ils commettent des infractions au Code de la route, soudoient les agents de la police qui régulent la circulation. Ils foulent ainsi au pied le Code de la route et font n’importe quoi. Ces conducteurs sont également à l’origine de beaucoup d’accidents. C’est pourquoi il y a la présence de cette unité de la police, réputée très rigoureuse, pour recadrer les choses sur la route. Si le chauffeur se comporte mal, la police a pleinement le droit de l’interpeller. 

Dénoncer les éléments au comportement non exemplaire

Selon le Commissaire Patrict Kyungu,  cette police fait un travail de titan dans plusieurs endroits de la ville pour les rendre la circulation fluide. Il s’agit entre autres du croisement boulevard du 30 juin et l’avenue Kasa-Vubu, le boulevard Lumumba au niveau de Debonhomme, la route Mokali. Des endroits de la capitale où les bouchons sont généralement inextricables. 

Lors des parades organisées chaque semaine, le Commissaire Supérieur Kyungu Patrick ne cesse d’instruire les policiers à toujours mieux se comporter et bien faire leur travail. 

En cas d’infraction au code de la route, la police est en droit d’interpeller le fautif tout en enregistrant l’immatriculation. Et au besoin, les services compétents feront le reste, soit en faisant payer des amendes à la banque pour le compte du Trésor public, soit en envoyant le véhicule à la fourrière.

Le Commissaire supérieur Kyungu invite la population à dénoncer des comportements irréguliers des éléments de la police qui troublent sa quiétude. “Les policiers désobéissants méritent aussi des sanctions”, a-t-il dit. Patrick Kyungu exhorte les policiers de roulage à servir la nation avec amour et honnêteté.

Rappelons que la PCR (Police de circulation routière) ville de Kinshasa est répartie en trois groupes à savoir : celui du centre qui se trouve sur le boulevard du 30 juin dans la commune de la Gombe; de l’Est à Limete et  à Mont Ngafula. Les passants verts dont les bureaux se trouvent  au camp Lufungula viennent uniquement en appui à ces trois groupes pour libérer la route.  

Bibiche MUNGUNGU 

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