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CENI : le G13 prévient sur les risques de la désignation des membres du bureau avant toute réforme

Les confessions religieuses ont depuis le 20 mars dernier relancé le processus de désignation des membres du Bureau de la Commission électorale (CENI). Sans attendre le début des réformes souhaitées et voulues par tous, eux y compris, ils ont demandé à toute personne désireuse de se présenter sous la bannière des églises, de déposer sa candidature auprès de la confession de son choix au plus tard le 9 avril.

Une démarche que beaucoup d’analystes politiques considèrent comme aller dans le sens inverse du consensus déjà trouvé à savoir des réformes avant toute autre action. C’est aussi ce que pense le Groupe de treize personnalités (G13) signataires de l’Appel du 11 juillet 2020 en faveur d’une harmonisation des vues autour des réformes électorales.

Comme beaucoup, eux aussi estiment que ” la précipitation qui s’observe actuellement, c’est à dire la désignation des membres du bureau de la commission électorale nationale indépendante (CENI) avant toute réforme, est de nature à détruire le consensus déjà bâti, avec la participation de toutes les parties prenantes, autour d’un agenda citoyen, pour prévenir le chaos et baliser la route en vue des élections transparentes, démocratiques, crédibles et apaisées en 2023″, préviennent-ils dans une déclaration signée ce mercredi 24 mars.

Pour le G13, si on y prend pas garde nous risquerons de revivre les évènements malheureusement comme ceux de juin 2020 lors de la tentative de l’installation unilatérale des animateurs de la centrale électorale par l’ex- bureau de l’assemblée nationale. Des évènements qui ont d’ailleurs précipités sa déchéance.

Lire aussi CENI : les confessions religieuses relancent la procédure du remplacement de Nangaa

” La procédure de désignation des membres de la CENI a été, en juin 2020, au centre des troubles et manifestations de rue, renforçant la crise politique et socio-économique du pays, suite à la méfiance et à des profondes divergences entre tous autour de la question électorale dont l’exemple le plus récent demeure la situation chaotique vécue après l’échec de la mise en place unilatérale et cavalière par le Bureau sortant de l’Assemblée nationale l’an dernier”, ont prévenu les membres du G13.

Malgré tout cela, les religieux eux, disent partir de la volonté de l’Assemblée nationale de faire de la question des réformes électorales une priorité pour la session de mars. C’est d’ailleurs l’essentiel du discours du Président de la Chambre basse Christophe Mbosso Nkodia lors de l’ouverture de la présente session parlementaire qui s’est ouverte le 15 mars dernier.

Bahatiquement

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