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Au moins sept journalistes ont été attaqués depuis juillet dernier par des acteurs politiques de tous bords, établis dans la capitale Kinshasa ou encore dans la ville de Kananga au centre de la République démocratique du Congo.
Dans une tribune publiée lundi 21 août dernier, l’ONG internationale Reporters sans frontières (RSF) précise que les manifestations politiques de la période pré-électorale ont entraîné une recrudescence des attaques contre les journalistes.
Selon cette organisation, l’un de ces professionnels de médias est obligé de répondre à la justice à la suite d’une plainte pour diffamation émanant d’un homme politique. À l’en croire, ces incidents mettent en lumière un contexte pré-électoral tendu, qui compromet la sécurité des journalistes.
« Chaque jour compte son lot de violences contre les journalistes en RDC. C’est devenu très inquiétant, d’autant que certaines attaques sont le fait d’acteurs politiques ou de leurs soutiens (…) À quatre mois des élections, la classe politique doit respecter le rôle crucial des médias. Pour prévenir et empêcher tout type d’attaque contre les journalistes », déplore cette organisation de défense des journalistes.
Par ailleurs, l’ONG internationale Reporters sans frontières appelle les autorités et les acteurs politiques congolais à prendre des mesures immédiates pour protéger le travail des médias, essentiel au processus démocratique.
Cette organisation invite les autorités à émettre et diffuser largement une déclaration publique à l’ensemble des candidats et partis en lice, ainsi qu’aux forces de l’ordre, pour rappeler que les médias et les journalistes sont essentiels au processus démocratique et que quiconque porte atteinte à leur intégrité ou entrave leur droit d’informer et celui des citoyens à être informé, devra faire face à la loi.
Elie Ngandu
