Cette activité qui a réuni autour d’une table des représentants des associations féminines, des femmes parlementaires et politiques et des partenaires techniques a eu comme objectif de développer des stratégies pour des réformes électorales visant la représentation paritaire des femmes dans les différentes listes électorales.
Elle intervient au moment où la proposition d’une nouvelle loi électorale est examinée à l’Assemblée nationale, précisément au sein de la commission politique, administrative et financière.
La lacune de la loi électorale en application se trouve dans son article 13 qui, dans son alinéa 3, ne rend pas contraignantes les listes paritaires.
Le texte sous examen à la chambre basse du parlement constitue pour les défenseurs de la parité une opportunité de corriger cette lacune qui est vue comme une violation de l’article 14 de la Constitution qui plaide pour l’élimination de toute forme de discrimination à l’égard de la femme et pour la protection et la promotion de ses droits.
Conseillère de l’Etat congolais en matière électorale, la CENI représentée à cette activité par Mme Joséphine Ngalula, membre de sa plénière, tient au respect de la parité dans les listes électorales.
L’institution a ouvert en début d’année le cadre des concertations Genre et Diversité qui justifie la tenue de cet atelier appuyé par Onu-femmes, IFES, Monusco gender, IRI, Diakonia, EISA, NDI, Coopération suédoise en RDC.
SN