Lors d’un échange avec des membres de la diaspora congolaise en France ce mercredi 1er mai, le président Félix Tshisekedi a fermement rejeté l’idée d’une initiative de sa part pour modifier la Constitution de la République démocratique du Congo.
Alors que certains de ses interlocuteurs l’ont poussé dans cette direction, le chef de l’État a tenu à se démarquer catégoriquement de toute tentative de concentration des pouvoirs.
“Changer la Constitution ne relève pas de mon ressort. Il y a une procédure pour modifier la Constitution. Il faut aussi que le peuple, à travers ses représentants, autorise cela. Moi, je n’en ai pas le pouvoir. Ne faîtes pas de moi un dictateur”, a-t-il déclaré.
Soucieux de préserver les institutions démocratiques, Tshisekedi a rappelé que la décision de réviser la loi fondamentale ne lui appartient pas. Il a souligné que cela nécessite l’implication du Parlement et l’approbation du peuple congolais. Le président a ainsi rejeté avec fermeté toute tentative de le présenter comme un dirigeant cherchant à s’accaparer davantage de pouvoirs.
Cette prise de position intervient alors que le débat sur une éventuelle modification de la Constitution agite régulièrement la scène politique congolaise. Tshisekedi semble vouloir se démarquer de ces discussions et affirmer son attachement au respect des institutions démocratiques en place.
Elie Ngandu