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Le ministre de communication et médias, Patrick Muyaya dément que le journaliste Steve Wembi n’a pas été arrêté par l’Agence Nationale des Renseignements (ANR), comme le disent plusieurs langues sur les réseaux sociaux. Il affirme avoir échangé avec le collaborateur de New – York Times.
” Steve wembi n’a jamais été arrêté par l’ANR. J’ai parlé avec lui tout à l’heure. Nous tenons à la liberté de la presse par conviction, pas par obligation. Il y a un travail de vérification en cours “, a-t-il démenti.
Le porte-parole du gouvernement rappelle que la République Démocratique du Congo est actuellement dans un état de guerre et les informations y relatives requièrent une couverture ” professionnelle. ” Selon lui, le gouvernement congolais n’a pas l’envie de censurer tous les médias étrangers, mais promet que les conditions d’accès seront désormais renforcées.
” Nous sommes dans un état de guerre. Les informations y relatives requièrent une couverture professionnelle. Pas envie de censurer tous les médias étrangers, mais les conditions d’accès seront désormais renforcées. Nous sommes aussi sur le front médiatique où il y a beaucoup d’infiltrations et des journalistes qui relaient le message de l’ennemi “, a déclaré le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe.
Signalons qu’avant cette communication du gouvernement, l’Association des correspondants de la presse internationale en RDC exigeait des autorités compétentes, des enquêtes appropriées afin de localiser le journaliste Steve Wembi ” porté disparu ” depuis son arrestation par des présumés agents de l’ANR.
L’organisation affirmait qu’elle reste préoccupée également par des ” menaces et autres pressions ” exercées sur les correspondants de la Presse Internationale en RDC depuis des mois, en violation des lois de la République et des engagements internationaux.
Elie Ngandu
