Lisapo
Au lendemain de la destitution du bureau Mabunda à l’Assemblée Nationale, le président du parti politique “Ensemble pour la République”, Moïse Katumbi revient, sur les ondes de la Radio France Internationale (RFI) sur la constitution de l’Union Sacrée pour la Nation, voulue par le président de la République. Il a saisi cette occasion pour replacer dans son contexte le retrait de la signature de Félix Antoine Tshisekedi de la déclaration finale de Genève, à la veille des dernières élections.
“Il n’y avait pas eu de trahison au niveau de Genève. Il y a eu la base de l’UDPS et de l’UNC qui n’était pas d’accord. Ils sont partis et nous sommes restés dans Lamuka“, déclare Moïse Katumbi.
L’ancien gouverneur du Katanga révèle que c’est lui qui est à l’origine du choix du nom de “Lamuka”. Et cela, pour traduire la vision de cette réunion de l’opposition face à un président qui voulait se maintenir au pouvoir. “J’ai quitté Kabila, je n’ai pas trahi. Je savais que Kabila n’allait pas changer le Congo”, explique-t-il.
Concernant l’éviction de Mabunda, ce n’était pas une surprise pour lui. “Il n’y avait pas de majorité. C’était une majorité théorique (…) et les élus du peuples ont décidé de changer les choses“, tranche Moïse Katumbi. Il n’a pas manqué de rappeler que les dernières élections étaient très chaotiques qu’il a, d’ailleurs, condamné fermement.
“Les gens ne croyaient pas en cette majorité là. Même les députés de la majorité ne croyaient plus en cette majorité“, explique Moïse Katumbi sur les ondes de la RFI.
Selon ses dires, le bureau Mabunda empêchait toutes réformes. Les députés ont juste écouté le peuple. “Les députés savent que la voix du peuple est la plus importante”, a-t-il déclaré.
