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2023 : le décor de la contestation des élections planté

Si les prescrits de la Constitution sont respectés, les Congolais éliront leurs nouveaux dirigeants en 2023. Et comme en 2006, 2011 et 2018, l’élection présidentielle sera celle qui captivera l’attention de tout le monde.

Pour tenir ces élections, la Commission Electorale nationale Indépendante (CENI) devra jouer un rôle important. Des spécialistes en matière électorale estiment que pour avoir des élections apaisées dont les résultats sont acceptés par tous, la centrale électorale devra faire preuve d’une neutralité insoupçonnée.

Or, depuis 2006, les résultats publiés par la CENI nont jamais fait l’unanimité, provoquant même des troubles. Ainsi, comme lors de trois précédentes élections, celles de 2023 risquent de connaître la même issue.

Le énième échec des religieux

La désignation contestée du nouveau président de la CENI, d’aucuns voient déjà le décor de la contestation des résultats des élections de 2023. En effet, en 2006 où le président de la Commission Electorale Indépendante (CEI) était désigné après les travaux de San City, en 2011 et 2018, les confessions religieuses chargées de choisir le président de la CENI, ne s’étaient jamais mises d’accord autour d’un candidat.

Cette fois-ci, les chefs des confessions religieuses ont reproduit le même scénario : “se mettre d’accord autour d’un non consensus”. Et comme les mêmes causes produisent les mêmes effets, d’aucuns craignent déjà pour l’issue du scrutin prévu dans deux ans.

Comme il n’est jamais trop tard pour mieux faire, les acteurs politiques et les partenaires extérieurs de la RDC, ont encore le temps de sauver le pays d’une crise politique annoncée.

RKM

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