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Le Président de la République a finalement prononcé son discours sur l’état de la Nation ce lundi 14 décembre au Palais du Peuple devant le congrès. Pendant près de 40 minutes, il a dressé un bilan depuis ses débuts à la tête du pays et a évoqué quelques grands chantiers commencés.
D’entrée de jeu, il a rappelé que l’année 2020 était placé sous le signe de l’action mais cela ne s’est pas traduite dans les faits. Aucun changement réclamé par la population s’est concrétisé.
“Malgré les efforts que j’ai déployés, les sacrifices que j’ai consentis et les humiliations que j’ai tolérées, cela n’a pas suffit à faire fonctionner harmonieusement cette coalition“, a-t-il déclaré remettant encore en cause sa coalition avec son prédécesseur, Joseph Kabila devenue “paralysante“, selon lui.
C’est ainsi qu’il a nommé un informateur aux fins d’identifier une nouvelle coalition et procéder à la formation d’un gouvernement d’union sacrée de la Nation qui travaillera “en harmonie” avec lui.
Des défis majeurs à relever
Félix Antoine Tshisekedi a évoqué plusieurs défis tels que l’éducation ou encore la desserte en électricité et en eau potable. Il veut “rompre avec la culture du potentiellement riche pour s’inscrire dans la logique de réalisation effective et efficiente des potentialités de la Rdc“. À cet effet, il a mentionné la revisitation du monopole de la SNEL et de la Regideso et de leur mise en concurrence dans un secteur déjà libéralisé.
Le Président de la République a consacré quelques minutes aux 3 défis environnementaux qui sont le changement climatique, l’érosion de la biodiversité et le changement de l’utilisation des sols et de l’eau. Il évoque la réforme du code forestier et la création d’une agence dédiée.
À noter que le Président de la République n’a rien dit sur les réformes électorales.
Adrien Kenge
