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Grève des chauffeurs : on bastonne, on brûle…et après ?

Policiers dits “Ujana” ici, policiers en tenue civile dits “bureaux 2” là, agents de la division urbaine des transports un peu plus loin et policiers dits “roulage” aux carrefours.

Tout ce beau monde réuni pour “truander” les chauffeurs de taxi, taxi-bus, bus et taxi-motos dits “wewa”. “C’en est trop”, estiment les chauffeurs, qui ont décidé d’observer une grève dès ce lundi matin. Véritable casse-tête pour les Kinois, qui n’avaient pas été avertis de ce mouvement, qui paralyse les activités dans certains quartiers chauds de la ville.

Si les revendications des conducteurs de moyens de transport en commun sont compréhensibles, il est tout de même regrettable que certains conducteurs en sont venus à agresser d’autres chauffeurs non grévistes. Des passagers sur moto-taxis ont même été descendus de force et molestés alors que les chauffeurs étaient rouės de coups.

Même si leurs revendications sont légitimes au regard des tracasseries subies sur les routes de Kinshasa, les conducteurs grévistes ont mal choisi le moment pour se faire entendre. C’est en effet aujourd’hui que débutent les épreuves hors session de l’examen d’État 2020-2021. Des élèves finalistes ont été aperçus en pleurs, cherchant un moyen de transport pour rejoindre les centres d’examen.

Autre conséquence néfaste de ce mouvement de grève : des badots en ont profité pour créer du désordre dans certains carrefours. Des informations font état de deux bus de la société Transco brûlés. Une bêtise dans une ville en déficit de moyens de transport en commun publics.

N’tombo Lukuti

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