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Vote de la loi sur l’accès à l’information publique : l’État congolais appelé à s’impliquer

Le monde entier a célébré le 27 septembre 2020, la journée internationale de l’accès à l’information sous le thème “sauver des vies, bâtir la confiance, apporter l’espoir”

En République Démocratique du Congo, Internews, une organisation internationale d’appui aux médias a organisé un café-presse sur la question du vote de la loi sur l’accès à l’information publique en RDC. C’était en la salle de conférence de la paroisse Sacré-Coeur de la Gombe.

L’ accès à l’information est aussi une condition préalable pour permettre aux citoyens de suivre, de manière adéquate, les politiques publiques et d’exercer un contrôle effectif de leur exécution. Ainsi, le citoyen congolais a droit de savoir tout ce qui se passe dans son milieu pour participer à la gestion de la chose publique, revendiquer si possible pour des solutions durables.

Dans son adresse, le Directeur Pays d’Internews, Karim Bénard-Dende a expliqué la mission de son organisation à travers le monde et en République Démocratique du Congo. Présent dans 40 pays à travers le monde, l’Internews participe au développement des communautés à travers les medias. Il évolue aussi dans le secteur de la santé publique.
Le message essentiel pour cette journée est le vote de la loi sur l’accès à l’information publique en RDC. Raison pour laquelle, Internews se doit de continuer à soutenir la société civile dans son plaidoyer pour obtenir cette loi. Les médias sont invités à renforcer la sensibilisation dans ce sens pour faire connaître ce droit des Congolais qui est celui d’accéder à la bonne information est un droit fondamental.

Pour sa part, le secrétaire général du Collectif 24, Henry-Christin Longendja, présent à ce café-presse s’est dit satisfait des efforts de la société civile qui est à l’origine de cette célébration. “Il y a 15, la société civile avait mené un plaidoyer pour l’instauration d’une journée internationale. L’Unesco a appuyé cette initiative et depuis cinq ans le monde entier célèbre ladite journée. Toutefois, la société civile tant nationale qu’internationale continue son combat.  car sans l’information, il est difficile de connaître ce qui se passe dans nos milieux respectifs et à travers le monde entier.

À en croire Henry-Christin Longendja, dans certains pays, ce sont les gouvernements qui prennent le devant pour organiser cette journée. Malheureusement en RDC, le gouvernement ne semble pas s’y intéresser. Pour le secrétaire général du Collectif 24, les médias doivent s’impliquer pour que la loi sur l’accès à l’information soit votée au parlement. “Il est donc important que les journalistes accèdent à la bonne l’information. C’est un droit de la souveraineté sans cela, il est difficile de dire que nous vivons dans un pays de la démocratie“, a-t-il déclaré.

Le représentant du Programme National de Communication pour la Santé (PNCPS), Raoul Kamanda a expliqué l’accès à la communication et à l’information dans son secteur, cas de la riposte de la Covid-19 et d’Ebola. Créé il y a 18 ans, le PNCPS est un service spécialisé du ministère de la santé.
Par rapport aux défis à relever face à l’accès à l’information sur la Covid19, Raoul Kamanda a évoqué la responsabilisation effective du ministère de la santé ; l’appui et renforcement de la communication publique de la riposte de la riposte dans le système ; dépolitisation de la communication et informatisation de la riposte; facilitation des dialogues communautaires de base.

Perpétue Luk

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