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Les États africains, membre de l’Union Africaine réunis à Marrakech lundi 25 mars 2019, en marge de la Conférence Ministérielle Africaine ont échangé sur le processus politique des Nations Unies, sur le différend régional sur le Sahara. Cette réunion a connu l’appui de l’Union Africaine.
Au final, une déclaration avait sanctionné ces assises. Et, par la même occasion, plusieurs recommandations ont été faites, allant dans la direction de la consolidation de l’unité, du rassemblement et de la convergence des efforts des États africains, en vue d’aboutir à une Afrique meilleure et prospère.
L’occasion était tout donnée pour ces pays du continent noir de réaffirmer leur attachement indéfectible à une Afrique unie, stable, proactive et prospère, parlant d’une seule voix et à même de répondre aux défis multidimensionnels du monde complexe d’aujourd’hui et de demain.
Par ailleurs, cette Conférence Ministérielle a permis également aux participants de pouvoir renouveler leur attachement au choix stratégique des Chefs D’État et de Gouvernement en vue de dépasser les causes de division, de clivage et de fragmentation, qui mettent en péril l’unité du continent.
Dans cette déclaration, les délégations des États africains prônent la mise application de la vision « sage » et « concertée » des Chefs D’État et de Gouvernement, qui a été consacrée lors de la 31ème session Ordinaire de la Conférence de l’Union, tenue les 1 et 2 juillet 2018 à Nouakchott (Mauritanie), au sujet du différend régional sur le Sahara.
Ils sont convenus de soutenir le mandat spécifique conféré par la Décision 693 à la Troïka de l’Union Africaine, à l’exclusion de tout organe de l’Union à quelque niveau que ce soit, afin de connaître le développement du processus politique mené dans le cadre des Nations Unies sur la question du Sahara.
MB
