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L’Action Contre les Violations des Droits des Personnes Vulnérables (ACVDP) confirme l’effectivité de la gratuité du Test Nationale de Fin d’Études Primaire (Tenafep) dans les écoles publiques. Et aussi la mise en place d’un système progressif de la prise en charge des enseignants par les parents au niveau de l’éducation fondamentale.
Cette organisation de la société civile regrette tout de même, le non respect des mesures barrières de lutte contre la Covid-19 dans certaines écoles qui ont fait l’objet son monitoring. En effet, 60% d’écoles n’ont pas de termoflash, selon Crispin Kobolongo, président de l’ACVDP. Les laves-mains ainsi que les savons liquides désinfectant ne correspondent pas au nombre de classe. Les masques posent également problèmes.
Il renseigne dans un communiqué que sa structure a collecté des données relatives à l’effectivité de la gratuité de ce test et du respect des mesures barrières contre la COVID-19 dans 30 écoles publiques des cinq communes de la ville province de Kinshasa, à savoir : Barumbu, Kimbanseke, Kinshasa, Limete et Ndjili.
Au total, 90 personnes (55 femmes et 35 hommes) ont constitué l’échantillon. Il s’agit principalement d’enseignants, des Directeurs des écoles primaires, des Inspecteurs, des parents d’élèves et aussi des élèves de la 6ème primaire. Tous ont confirmé l’effectivité de la gratuité de ce test dans les écoles publiques. Et cela, conformément à l’article 79 de la loi cadre de l’enseignement en RDC, de la loi portant protection de l’enfant Congolais et de l’article 28 de la Convention Relative aux Droits de l’enfant ratifiée par la RDCongo.
Face au non respect des gestes barrières, l’ACVDP interpelle les autorités pour la redynamisation du programme de la médecine scolaire. Elle émet également le voeu que toutes les écoles soient équipées en kits de lavage des mains, savons et masques.
Génie Mulobo
