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L’Union Congolaise des femmes des médias (UCOFEM) poursuit son plaidoyer dans l’affaire du viol d’une mineure de 13 ans, élève au collège Révérend Kim. Le procès se poursuit au tribunal pour enfants près le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe. Impliquée dans la lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre, l’Ucofem exige du tribunal qui détient ce dossier, un traitement sans complaisance pour que les auteurs de cet acte soient sanctionnés.
Directrice Nationale de l’Ucofem, Anna Mayimona Ngemba rappelle que la République Démocratique du Congo à travers sa Constitution, condamne le viol. « Que les personnes engagées dans la défense des droits des femmes et des filles prennent ce temps d’attente avant la reprise du procès pour mener des actions de sensibilisation et de suivi du dossier. La justice doit être dite, les lois appliquées car, c’est un cas de flagrance, et une infraction qui est punissable », a-t-elle déclaré.
En outre, elle déplore le fait que les auteurs du viol sur leur collègue seraient déjà relâchés et poursuivent normalement leurs cours alors que la victime a été renvoyée de l’école. « Débuté le 22 mai 2019, le verdict de ce procès sera rendu le 19 juin prochain », a-t-elle fait savoir.
Il sied de rappeler que cette fille de 13 ans a été violée par un groupe d’élèves du collège Révérend Kim où elle était régulièrement inscrite. Les bourreaux avaient décidé d’organiser une fête le 17 mai dernier. Ils ont loué un appartement dans lequel ils ont accompli leur sale mission, après avoir drogué la jeune fille. Les violeurs sont connus. Parmi eux figurent des enfants de journalistes, d’un ancien gouverneur de province, d’un artiste musicien… Espérons que le tribunal va trancher en faveur de la victime.
On rappelle que les présumés violeurs avaient filmé la scène, des images atroces qui ont ému l’opinion et indigné les organisations de défense des droits de l’homme et particulièrement celles de défense des droits des femmes et des filles.
Génie Mulobo
